Le trouble bipolaire est l’une des pathologies psychiatriques les plus sévères. Cette pathologie psychiatrique à de nombreuses comorbidités et conduit le plus fréquemment aux tentatives de suicide (de l’ordre de 15% sur la vie entière) soit 30 à 60 fois plus que la population générale. Le diagnostic du trouble bipolaire est difficile à l'adolescence et chez le jeune adulte. Dans un premier temps, il est nécessaire d’éliminer d’autres troubles comme des symptômes dus à un dérèglement de la thyroïde qui pourrait être attribué par erreurs à un trouble bipolaire. Les individus atteints de troubles bipolaires montrent également des symptômes pouvant être confondus avec ceux de la schizophrénie, de la dépression ou du trouble de la personnalité… La dépression de l'adolescent apparait de plus en plus fréquente conduisant trop souvent vers le suicide il est donc impératif de faire le diagnostic différentiel le plus tôt possible. Il est à noter qu’un retard de diagnostic induit une perte de chance considérable pour le patient. Le spectre global des troubles bipolaires, atteint une prévalence de 2,4% en Europe. En France, la prévalence du trouble bipolaire est estimée autour de 1 à 2,5% dans les études en population globale. (Source HAS 2014)

– Améliorer le repérage précoce des patients bipolaires.
– Mettre en place une prise en charge adaptée à la pathologie.
– Améliorer le repérage des patients souffrants d’un trouble bipolaire.
– Améliorer par un repérage précoce la prévention des complications.
– Savoir suivre au long cours un patient bipolaire : adaptation du traitement.
– Savoir informer le patient, l’entourage de l’importance du suivi thérapeutique au long cours.
– Connaître les effets positifs et négatifs des traitements médicamenteux utilisés dans cette pathologie.
– Utiliser les bons outils pour cadrer rapidement ce patient
– Éviter les erreurs thérapeutiques et leurs conséquences qui peuvent se révéler graves