La céphalée est un des symptômes les plus fréquents de la pratique médicale courante et c’est souvent le médecin traitant qui est en première ligne bien que tout médecin puisse y être confronté dans le cadre de l’urgence ou d’une consultation programmée. Et également à cause des diagnostics différentiels multiples et importants en raison du risque de perte de chance pour le patient. Ce symptôme peut correspondre à des situations cliniques très différentes : fièvre, effets secondaires d’un médicament mais aussi de pathologies plus graves comme un accident vasculaire ou hémorragie méningé ou celui d’une migraine… Ces céphalées primaires du fait de la répétition des crises vont retentir essentiellement sur la vie quotidienne des patients en altérant la qualité de vie : ces céphalées induisent des absences scolaires (enfants) et absence au travail (adultes) responsable d’arrêt de travail et de perte de productivité (pour l’entreprise). Mais ces céphalées induisent également la prise de médicaments et vont être responsable du mésusage du médicament conduisant à une céphalée par abus médicamenteux et aussi à des effets secondaires parfois grave conduisant à des hospitalisations. Ces céphalées primaires sont la 3ème cause d’handicap au niveau mondial. Elles représentent donc un cout non négligeable pour la société. En respectant les quelques règles simples, le médecin doit être en mesure d’effectuer dans la plupart des cas une prise en charge adaptée et efficace.

– Améliorer le diagnostic et la prise en charge des céphalées chroniques quotidiennes
– Diagnostiquer une céphalée primaire d’une céphalée secondaire ;
– Identifier et prendre en charge les céphalées ;
– Éviter les abus médicamenteux en raison de la fréquence des céphalées
– Rechercher, s’il existe une anomalie clinique somatique
– Éviter les erreurs de prise en charge thérapeutique et leurs conséquences qui peuvent se révéler graves.